Oyez, oh yeah braves gens !

Elle arriva dans sa tenue la plus représentative : une grande robe noire, simple mais élégante comme elle les aimait, et son haut de forme.
Son décalage en avait depuis longtemps étonné plus d'un, mais elle s'y était habituée, et puis elle s'en portait bien.

Fidèle à elle-même, son visage ne trahit aucune expression, mais elle fut immédiatement séduite par l'endroit où elle se trouvait.

Elle sentait que cette fois-ci, elle ne serait pas déçue. Car les personnes se trouvant ici n'avaient des "gens", ces gens dont elle c'était coupée il y avait de cela fort longtemps. Non, elle se sentait ici calme, et avait le sentiment que pour une fois, le hasard ferait bien les choses.

Elle se présenta timidement [s'efforçant de n'en rien laisser paraître] au maître des lieux :

- Bonsoir. Amphétamine, pour vous servir Monseigneur.

Le Maître des lieux, encore en grande discussion avec son congénère nouvellement venu, se retourna avec curiosité vers L'arrivante.
Le chapeau haut-de-forme le surprit, il y avait de fait bien longtemps qu'il n'en avait plus vu portés, qui plus est surmontant un si charmant minois...

Soucieux de ne pas la mettre plus mal à l'aise qu'elle ne l'était sans doute déjà, il n'alla pas plus avant dans son examen et la salua en une révérence parfaitement exécuté

Il n'y a pas de "monseigneur" qui tienne, damoiselle! Si maints m'appellent "maître" ici ce n'est guère qu'une marque de respect comme une autre, et non l'attribution d'un titre quelconque. Je n'ai d'autre désir que d'être un bon compagnon pour tous. Quand à vous, je vous souhaite la bienvenue en ces lieux. Mettez vous à votre aise, faites comme bon vous semble, vous ne courez aucun danger et Il n'y a pas d'autres règles ou protocoles à respecter que ceux qui assurent l'harmonie de notre communauté.

Il s'interrompit et l'invita à le suivre, afin de l'emmener visiter le domaine.

Amphétamine esquissa un sourire en lui rendant sa révérence :

Alors ce sera "Maître".


Elle le suivit se déplaçant comme à son habitude dans le plus grand silence, avec pour le rompre le seul effleurement délicat de sa robe sur le sol.